Ofil est né dans une famille d’artistes peintres tant du côté maternel que paternel. Olivier Filleul, alias Ofil, ne pensait pas qu’il suivrait cette voie. Professionnel dans l’immobilier à Paris, il quitte la capitale sur un ras-le-bol du rythme dément qui lui était imposé. Arrivé en Bretagne, il commence la rénovation d’une longère entre Rennes et Saint Malo et sur un coup de colère, prend un pinceau pour laisser une trace de la beauté de la nature environnante dont les locaux ne font pas cas. Haies de chênes détruites à coups de tracto-pelle pour construire des lotissements sans  cachet, ou pour gagner quelques sous de plus, Ofil s’évertue à représenter les scènes de la campagne bretonne au plus près. Le littoral lui réussit aussi et les tableaux de marines ont un succès quasi-automatique. René le Bihan, ex-conservateur du musée des Beaux-Arts de Brest, lui a dédié une critique encourageante, louant sa maitrise de la gouache et comparant ses ciels à ceux d’Eugène Boudin. »  Infatigable fonceur, il enchaîne exposition sur exposition et sa cote officielle (Cambridge Expertise ltd) ne cesse de progresser.